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Contexte epidémiologique

Contexte Epidémiologique

  • Contexte Epidémiologique du VIH en Côte d'Ivoire

    Malgré la tendance à la baisse de la prévalence du VIH en Côte d’Ivoire (1,94% Spectrum 2022), les taux demeurent élevés au sein des populations clés. Ces populations sont les Travailleuses du Sexe 7% à Katiola, 4% à Soubré, 5% à Aboisso, 4% à Yamoussoukro et 3% à Agboville (IBBS TS 2020), les Hommes ayant des rapports Sexuels avec les Hommes 6,4% (IBBS HSH 2020 dans les villes de Divo, Abengourou, Bouaflé, Daloa et Korhogo), les Usagers de drogues 3,4% (IBBS UD 2020), les populations carcérales 2,6% (PNLS/FHI 2018) et les transgenres 23,6% (étude menée par Alliance 2020). Celles-ci constituent les principales sources des nouvelles infections. C’est pourquoi elles ont été identifiées comme cibles prioritaires dans le Plan Stratégique National 2021-2025 en vue d’une riposte efficace contre le VIH et le sida. Par ailleurs, ces populations sont difficiles d’accès car elles sont souvent victimes de stigmatisation et de discrimination. L’étude IBBS TS 2020 a révélé qu’une proportion importante de travailleuses du sexe a déjà subi des violences sexuelles (37 à 60 % dans les villes de Soubré, Agboville, Katiola, Soubré, Yamoussoukro et Aboisso) et physiques (52 à 82 % dans les villes de Soubré, Agboville, Katiola, Soubré, Yamoussoukro et Aboisso). Chez les hommes ayant des rapports sexuels avec d’autres hommes (IBBS HSH 2020) pour l’ensemble des villes (Divo, Abengourou, Bouaflé, Daloa et Korhogo), 9,4 % ont été victimes de réprimande du fait d’être un HSH ; 5,7% de chantage ; 5,4% d’agression physique, 4,4% d’abus sexuel avec 19,2 % pour la seule ville de Divo. En outre, l’attitude des prestataires de santé face aux populations clés et aux personnes vivant avec le VIH constitue aussi une barrière dans le cadre des recours aux soins car ceux-ci stigmatisent bien souvent ces populations. En effet, 4, 8 % des HSH disent avoir peur de demander un service de santé du fait de la stigmatisation.