Dénoncer les violences basées sur le genre (VBG) dont elles sont victimes, et ne pas garder le silence, est l’appel lancé aux femmes du Gôh, par la secrétaire général 2 de Préfecture de Gagnoa, Vé Kossounou Brigitte, mercredi 08 mars 2023 à la place de la Fonction publique de Gagnoa, à la faveur de la commémoration de la journée mondiale de la femme.
« Ce que nous demandons à nos sœurs, c’est de ne pas camoufler ces cas de violences », a d’emblée déclaré la secrétaire générale 2 de préfecture. Elle a plaidé pour que toute agression soit portée à la connaissance des autorités compétentes, afin que des « actions vigoureuses » soient menées à l’encontre de ceux qui pratiquent les VBG, vu que selon elle, nombreux sont ces cas qui ne sont pas porter à la connaissance des autorités en charge du traitement de tels dossiers.
« Malheureusement, les arrangements à l’amiable sont la pratique dans le traitement de tels dossiers », s’est-elle offusquée. Elle a affirmé que ces conciliations en dehors du cadre « légal ou approprié », n’est pas fait pour satisfaire la vie au quotidien de la femme, vu que des dispositions pour le respect des droits de la femme et notamment de la lutte contre les (VBG) existent dans le Gôh.
Vé Kossounou a assuré les femmes du département de Gagnoa, qui sont victimes de ces violences, que des dispositions sont prises pour « sanctionner et châtier » tous les auteurs d’acte de violence sur la femme.
Le directeur régional du ministère de la Famille de la femme et de l’enfant (MFFE), Roland Richard Dirabou, a rappelé que ces services se tiennent à la disposition des femmes victimes de violences, tout en les assurant de la « discrétion » qui entoure le traitement des dossiers. La célébration officielle de la commémoration de la journée mondiale de la femme aura le 11 mars à Oumé.